Cet hiver(?) a été marqué sur la réserve du Teich par la présence régulière de quelques grèbes peu habituels.

On se souvient du Grèbe à cou noir du mois de décembre, peu farouche et tout mignon avec son bec bizarroïde.

Il y a aussi à l’année un couple de Grèbes huppés, dont le mâle est surnommé « Zorba » (c’est malin) par les habitués .

Mais cette année, la surprise c’est la présence, jusqu’à trois individus, de Grèbes esclavons. Hivernant très rare chez nous, il ne descend d’habitude que jusqu’à la côte bretonne.

On espère qu’ils resterons suffisamment longtemps pour nous gratifier de leur extraordinaire plumage nuptial, mais  là, j’y crois pas trop.

Note qui n’a rien à voir: cet hiver à aussi été marqué par de nombreux jours de vent du sud, sud-est. C’est plutôt rare par chez nous, et cela permet sur le site de la réserve, où l’on ne peut pas se déplacer librement (on est contraint par les sentiers et les affûts), de se positionner dos au vent. Les lois de la physique sont les mêmes pour tout ce qui vol, oiseaux ou avions. Si l’on ne veux pas se retrouver le bec dans l’eau, il est préférable de décoller et de se poser face au vent. Donc, oiseau face au vent, photographe dos au vent, ça donne ça: