Ile D’Oléron
L’île d’Oléron est beaucoup plus grande et franchement moins belle que l’île de Ré, par contre les marais intérieurs sont plus facilement accessibles en voiture puis à pied, contrairement à Ré où le vélo est indispensable. Ces marais sont constitués d’anciens marais salants ou bassins de pisciculture abandonnés depuis longtemps. La variété des profondeurs d’eau devrait donc être favorable à une grande variété d’oiseaux. Malheureusement, les niveaux d’eau sont gérés par les chasseurs, qui privilégient les hauts niveaux pour les canards. Il reste quelques marais salants entretenus, plus favorables aux limicoles et petits échassiers. Mais ceux-ci sont très difficiles à approcher, un peu comme sur le bassin d’Arcachon à cause de la pression cynégétique, de ce point de vue Ré est bien plus sympa.
Mais sur Oléron il y a surtout beaucoup de grands échassier, dont les hérons garde-bœufs, puisqu’il y a encore quelques vaches. Sur la route de l’Eguille, la voiture fait un excellent affût!
Le printemps est vraiment la saison idéale, les digues sont couvertes de moutarde sauvage, dont les fleurs jaunes font un très chouette premier plan en paysage, support ou arrière plan pour les piafs.(notez au passage une photo de cou-cou gris, très présent dans nos régions, mais assez rarement photographié)
L’île d’Oléron présente une côte principalement sableuse, seul l’extrême nord et une petite zone autour du Château d’Oléron ont un estran rocheux découvert à marée basse, ce qui fait que les oiseaux qui aiment ce milieu se trouvent assez concentrés en quelques points.
La balade sur L’île d’Oléron se termine… sur le contient. La réserve naturelle de Moëze-Oléron s’étend du sud-est de l’île, jusqu’aux marais de Brouage, où une zone aménagée, équipée d’un observatoire offre de très bonnes conditions d’observation, tôt le matin.
Les limicoles sont nombreux, ainsi que les rapaces, dont le faucon crécerelle, qui occupe un nichoir visible depuis l’observatoire, beaucoup trop loin pour photographier le nourrissage des jeunes, mais sur un coup de bol…
Et surtout, au moment du pic-nique, on n’oublie pas de garder l’appareil photo à portée de main.
Alors, oui, Ré c’est plus joli, les oiseaux sont plus proches, pourtant le vélo est indispensable, et là franchement se coltiner 15kg de matériel/bouffe/eau, avec la moitié du temps 60km/h de vent en pleine face, j’ai déjà fait, c’est chouette, mais Oléron, il y a une forme de facilité et de confort non négligeable. Quand la belle lumière s’attrape entre 7 et 9h du matin….
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