île de Ré, Février 2017
Petit week-end sur l’île de Ré, dans des conditions inhabituelles puisque les coefficients de marée étaient inférieurs à 40!
Je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait donner, d’habitude j’y vais pour les grandes marées, et bien c’était génial. Tout d’abord parce qu’il n’y avait personne, même un week-end de vacances scolaires, presque pas un chat! Et ensuite parce que les oiseaux sont sur l’estran toute la journée: à marée haute, il y a encore un peu de vase ou des cailloux à découvert, et à marée basse, ils ne sont pas dispersés sur des dizaines d’hectares!
Par contre pas beaucoup d’espèces rencontrés, principalement les tourne-pierres, j’aime bien, ils semblent assez sûr de leur camouflage, du coup on peut les approcher assez près.
Le mieux ça reste d’attendre qu’ils s’approchent d’eux-même, soit poussés par la marée montante, soit qu’ils s’éloignent de leurs congénères pour déguster une proie…
Il y a deux espèces sur Ré que j’aime beaucoup, mais très difficiles à approcher, et une fois de plus ce fût un échec…
Les huîtrier-Pies sont repérable de loin, ensuite il faut s’approcher. Ce coup-ci, ça se présente bien, je peux me déplacer complètement à couvert, en bordure du marais intérieur, puis repiquer vers la plage. J’arrive pile au bon endroit, sauf que je me retrouve en tenue de camouflage sombre sur un gros tas de galets bien blancs! Juste le temps de faire une photo avant qu’ils ne partent rejoindre leurs petits camarades un peu plus loin sur un rocher entouré d’eau.
Pour les courlis cendrés, la problématique est un peu différente, eux on peut pas les approcher, il faut attendre qu’ils viennent, poussés par la marée montante. Là encore échec, j’étais bien planqué, mais ils ont décidé de ne pas venir.
Mais bon, même un peu loin on a toujours l’occasion de faire quelques images en vol.
Par contre bonne surprise avec les bernaches, beaucoup moins farouches que sur le bassin d’Arcachon, bien placé entre une zone pleine de bernaches, mais vite envahie par la mer et une grande étendue de vase, visiblement hors d’eau même à marée haute, spectacle garanti!
Une jolie démonstration que la tenue de camouflage est efficace: une garzette est venue se poser très près de moi, elle n’est pas restée très longtemps, mais elle est repartie tranquille, sans me crier dessus.
Un petit tour dans les marais intérieur, très décevant, pas un piaf! Seule une buse m’a survolé pendant la pose au bord du chemin. J’étais en tenue camo et immobile, adossé à un talus, du coup elle m’a vu vraiment au dernier moment!
Le premier soir a été un peu improvisé,et pas très productif, mais le retour le long de la plage au couchant était assez sympa.
D’autant plus que j’ai croisé de drôles d’oiseaux marins…
Et un petit final nocturne sur le phare des baleines… jamais simple avec leur éclairage multicolore débile.
Allez, zou! On se refait toutes les images en diaporama sur Talking Bout My Baby, la première plage de l’album Halfway Between The Gutter And The Stars de Fat Boy Slim!
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