Gros coup de froid sur la Camargue: -5° le matin, vent du nord assez fort, mais premier coup de froid de l’hiver, fin Février c’est un peu tard… Du coup, comme depuis quelques années, les canards hivernant ne sont pas descendus…

C’est quand même l’occasion de faire quelques images un peu originales.

Le vent pousse la pellicule de glace qui se forme et épaissie donc sérieusement sur le coté sud des étangs, ajoutez à ça les projections qui gèlent sur les rochers et les salicornes, en trouvant le bon angle ça peut faire de la belle image.

 

 

Par contre, les oiseaux se protègent du vent en se cachant contre les talus, au vent, donc au nord des étangs, ce qui fait qu’ils sont loin et tout contre l’arrière-plan tout moche. Heureusement, il y a quelques courageux bécasseaux qui se nourrissent juste au bord de la digue à la mer, et en plus ils ne sont pas farouches… premier contact bien à l’abri dans la voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un bon groupe, jusqu’à une cinquantaine d’individus, au bout d’un long moment je me glisse en bas de la digue et m’allonge dans les salicornes, je ne peux pas rester très longtemps à cause du froid, et je remonte tout aussi discrètement sans déranger personne.

Pas grand chose d’autre du coté de la digue à la mer, des bécasseaux solitaires et quelques  flamants évidement…

Avec un peu de patience, un grand classique vers le phare…

Et avec beaucoup de patience et un peu(?) de chance, j’attendais un flamant, mais le faucon pèlerin, ça le fait aussi…

Un petit tour au parc ornithologique de Pont-de-Gau pour voir les flamants de plus près. Les conditions étant les mêmes, peu d’oiseaux à proximité des affûts, sauf quelques sarcelles d’hiver.

Les hérons sont tout à leur affaire et les flamants résistent au vent comme ils peuvent, en se serrant les uns contre les autres, forcément ça se chamaille un peu!

 

 

 

 

L’ibis sacré déjà vu à ma dernière visite est toujours là, mais pas très actif… alors que les cendrés font les beaux.

Une petite balade sur le route de Cacharel permet de croiser quelques flamants, plus farouches qu’à Pont-de-Gau, et quelques limicoles aussi comme le pluvier argenté, encore en plumage d’hiver.