En général pas très fan du parc ornithologique du Teich en été, pour cause de surfréquentation chronique, des gosses, des gens qui savent pas vraiment ce qu’ils font là, et pire que tout, des touristes italiens, j’ai quand même fait un effort, surtout pour profiter de l’heure de fermeture plus tardive en Août.

Clairement, ça valait le coup, pour les belles lumières et le calme revenu (ben oui, à l’heure de l’apéro, les touristes… ils sont à l’apéro!).

Donc du calme et de la sérénité…

Enfin, ça c’est quand les poilus débarquent pas pour foutre le souk…

Le mois d’Août c’est aussi le moment de se tenter un second tour de repro, maintenant que les petits de mai-juin sont indépendants! (à noter sur la deuxième image: n’en déplaise à certains, le foulque, strictement végétarien, nourri ses poussins de poissons et crevettes pendant quelques semaines, c’est la même chose avec les passereaux granivores, qui chassent insectes et larves pour leurs petits…)

En parlant des petits devenus grands, visite surprise d’un héron pourpré juvénile, un grand ado, pas timide du tout puisqu’il vient pêcher au pied de l’affût. Et bonne pêche en plus!

 

 

Pas mal de reproducteurs sont repartis vers le sud, c’est le cas en particulier des milans noirs. Fin Août il ne restait plus qu’une femelle. C’était un peu bizarre et triste de la voir toute seule à lancer son  appel dans le vide. Mais elle nous a gratifié d’un bon sketch à base de proie trop grosse pour elle. Les hérons font les curieux, mais en réalité ça ne les intéressent pas plus que ça non plus.

Bon, même esseulée, ça reste un rapace, un prédateur, qu’il faut s’empresser d’houspiller quand on habite dans le coin…

Et puis de son coté, elle a bien raison d’être encore là, avec le niveau d’eau très bas de cette fin d’été, un rapace opportuniste trouve toujours quelque chose à se mettre sous le bec…

Voilà, même en été, c’est très chouette comme endroit, et quand on a la chance d’avoir une telle proximité avec un oiseau plutôt rare chez nous, on se pose, et on profite.