Camargue: La Capelière et le Salin de Badon
La Capelière se trouve à l’Est de l’étang du Vaccarès, c’est une petite réserve naturelle qui comprend aussi le centre administratif de la Réserve Nationale de Camargue. L’entrée du site est payante, une entrée plein tarif (3€) donne droit au demi-tarif, pour toutes les visites suivantes ainsi que pour l’accès au Salin de Badon, dont l’accès est aussi limité en nombre de personnes. Lors de ma visite je n’y ai croisé que deux personnes.
Le sentier de la Capelière commence par une petite forêt, ce qui est plutôt rare en Camargue, ça fait du bien de voir des arbres. L’impression de nature « sauvage » est plutôt sympa par rapport à d’autres réserves beaucoup plus artificialisées.
Le premier affût dispose d’ouvertures très étroites, qui ne permettent pas le passage d’un gros téléobjectif, ce n’est pas pratique du tout, mais c’est souvent comme ça, il faut prévoir le pied.
A mon premier passage, pas grand monde sur l’étang, et un milieu assez fouillis, pas mal d’herbes au premier plan, et comme souvent un magnifique barbelé en arrière plan.
Dans le détail, on observera tout de même des sarcelles d’été, échasses blanches, quelques chevaliers, aigrettes et poules d’eau, et même un bon groupe de hérons bihoreaux, comme d’habitude cachés dans les arbres tout au fond.
Et pour rigoler un peu, des hirondelles ont choisi de nicher dans l’affût!
Pas beaucoup de proximité, je fait donc rapidement le tour du sentier et des trois observatoires, sans intérêt ce jour là. Sauf que…
Le sentier quitte la forêt, pour parcourir la sansouire où chantent les bergeronnettes et autres passereaux. Des panneaux, plutôt bien fait, expliquent le fonctionnement des différent milieux et donne un aperçu de leurs habitants.
Le panneau ne mentait pas! Il y a bien des sangliers, par très loin, mais un peu pressés tout de même, à peine le temps de saisir le deuxième boîtier pour tenter un gros plan.
Plein d’herbes devant les animaux, grosse rafale, pas une image où il n’y ai une tige devant l’œil de la bête.
Pause culture générale, l’œil du sanglier porte le nom de « mirette ».
Le tour du sentier s’effectuant en 30 minutes, et les oiseaux étant absents, un retour au premier affût s’impose, coup de chance, un peu de proximité en cette fin de matinée, nourrissage et transport de matériaux sont au programme.
Un des oiseaux pour lequel je suis venu en Camargue est le fuligule , je ne sais pas exactement quelles sont ses mœurs, mais je l’ai souvent aperçu dormant en pleine journée, toujours assez loin et sous une lumière de merde.
Après une pose, pic-nic-café-sieste, il est temps de se rendre quelques kilomètres plus au sud, au Salin de Badon.
Le milieu est typique des anciens marais salants, c’est joli, et au moins on est tout seul.
Par contre très peu d’oiseaux, ici aussi le niveau de l’eau est assez élevé, ce qui est plutôt favorable aux canards, mais l’absence de vasières découvertes limite la diversité. Ce site est sûrement plus intéressant en hivers.
Bonne balade sur ces deux sites, ma préférence va tout de même à la Capelière, le milieu y est beaucoup plus fermé mais les étangs étant tout petits, les oiseaux sont plus concentrés et plus proches. Seul les horaires du site posent un sérieux problème pour la photo, difficile d’avoir la belle lumière entre 9 et 18 heures, alors qu’au salin on peut rester jusqu’au couché du soleil.
Commentaire
Camargue: La Capelière et le Salin de Badon — Aucun commentaire
HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>