Le Teich au mois d’Août
Début de la migration post-nuptiale et retardataires chez les nicheurs, il y a du beau monde au mois d’Août sur la réserve du Teich.
On commence avec les permanents: bonne pêche pour le héron cendré, la garzette fait comme si c’était la saison pour faire son nid, n’importe quoi! Dans la famille des échassiers, les spatules blanches offrent toujours un beau spectacle, surtout quand elles synchronisent leur vol, comme pour décomposer le mouvement sous nos yeux.
Le râle d’eau (juvénile) est discret mais toujours bien présent sur la réserve. Le bécasseau variable nous offre une belle proximité pour une fois, et le chevalier gambette, un habitué des gros plans, lui, est concurrencé par un migrateur qui lui ressemble beaucoup…
Petite note avant de passer aux migrateurs: je sais bien que les gens ne l’aiment pas, il se déplace en grande bande, ravage les cerisiers, repeint régulièrement nos voitures, est assez bruyant, c’est vrai, mais n’empêche, moi je le trouve super beau l’étourneau sansonnet.
Le mois d’Août, c’est donc le début de la migration post-nuptiale, les oiseaux sont de passage entre les aires de nidification du nord de l’Europe et les aires d’hivernage du sud, de l’Espagne à l’Afrique. Dans ce cadre, le Bassin d’Arcachon est une halte très importante pour de nombreuses espèces et nous permet d’en croiser certaines que l’on ne voie que quelques jours par an.
C’est le cas pour cette première image, mauvaise, c’est loin, c’est flou, y’a pas de lumière. Néanmoins, la scène est sympa puisque on y voit deux sternes caspiennes, la plus grande sterne d’Europe, un adulte nourrissant un jeune de l’année. Il n’y a pas plus d’images, mais je ne me suis pas privé d’observer le vol et la pêche aux jumelles, j’aime autant vous dire que c’est un bel oiseau.
Le moins farouche des migrateurs est un petit cousin du chevalier gambette, qui se distingue par le couleur de ses pattes (je sais pas quelle couleur, mais en tout cas pas l’orange du gambette), et qui est le seul de la famille à hocher constamment de la queue. Plutôt partisan de l’eau douce, il est néanmoins présent partout, de la vasière aux étangs, l’occasion de faire des photos différentes, génial!
Bon, je me rends compte que des migrateurs, il n’y en a pas tant que ça, ce sera pour le mois de Septembre en fait. Mais on se souviendra avec bonheur du gros passage de courlis corlieus de ce printemps.
Non, mine de rien, le gros de la troupe est constituée de retardataires: ceux qui viennent nicher sur le bassin et repartent hiverner en Afrique. Tant qu’il fait doux et qu’il y a à manger, y’a pas de raison de se presser…
Une bergeronnette printanière (probablement un hybride des variété flava et iberiae, j’en reparlerai quand j’aurai compris ce qu’il se passe avec ces piafs et le réchauffement climatique…) s’attarde devant l’observatoire n°12, à chacune de mes visites elle était là!
Les gravelots, adultes et jeunes nés ici, se regroupent, ça sent le départ pour l’Afrique. Quelques échasses sont encore là, peut-être passeront-elles l’hiver ici.
Enfin, concernant les hivernants, beaucoup, mais vraiment beaucoup, de pluviers argentés, toujours loin, mais vraiment loin…
Encore en nuptial, c’est un bel oiseau, j’en dégote un, isolé, il est loin, mais comme il est seul on ne voit que lui.
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